Il y a toujours quelque chose de détestable et de profondément dérangeant en France de voir des gens essayer de monter leurs petites carrières politiques sur de « l’humanitaire », surtout quand il s’agit en plus de faire parler de soi à l’occasion de remises des éternelles breloques de la République, parce qu’on a rien à dire ni à montrer. C’est un peu comme les commémorations.
« Je ne fais pas ce que je fais pour ça. Si j’ai accepté c’est parce que quelqu’un qui m’est cher l’a demandé. Je ne pouvais pas refuser ».
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Vraiment M. Gemmani? Vraiment? Bizarrement, votre explication, nous n’y croyons pas une seule seconde. Quel est donc le nom de cette personne chère qui vous a proposé? Non parce que s’il s’agit d’une personne chère, lui expliquer pourquoi on refuse une décoration ne pose aucun problème. Elle comprendra, cette personne chère, et respectera ce choix.
C’est d’ailleurs pour ça que vous avez invité tout le gratin, l’Évêque et l’Iman de Teisseire en premier chef.
La stratégie du sac de riz sur l’épaule est encore beaucoup trop fréquente.
Les « vrais » humanitaires, qui sont légions, font ce qu’ils font pour le faire, et pas pour la gloriole ni pour en tirer bénéfice personnel. On ne les entend pas. Et quand ils parlent, ils ont l’intelligence de ne jamais laisser leur petite personne éclipser leur sujet, qui n’est certainement pas eux.