Ca suffit de balancer de l’argent public pour faire le beurre de « happy-fews »! Seuls 15% des français sont titulaires de bac+5 et ce sont toujours les mêmes, purs produits de la reproduction sociale, qui sont invités à table en ayant l’assurance qu’on ne leur présentera pas l’addition à la fin du repas.
Dernier délire en date, le festival transfo dont l’objectif est de faire comprendre « la révolution numérique », organisé par le collectif « French Tech in the Alps » qui ne sait ni écrire ni parler français.
Première remarque: la logorrhée habituelle. « Transformation », « révolution » etc.
Non, le numérique n’est ni une transformation ni une révolution, juste une évolution qui a commencé avec le boulier, et d’une magnitude parfaitement ridicule si on compare à l’impact que l’invention du moteur à vapeur, puis du moteur à explosion ont eu. Car même les start-ups hyper-connectées transformationnelles de e-commerce circulaire et horizontal ont toujours besoin de livreurs pour livrer leurs produits…
Tenez, ça nous rappelle, ça, durant la bulle internet des années 2000 qui a provoqué une jolie petite crise financière, à laquelle est venue s’ajouter celle des subprimes. Casses Couilles 2.0 Kaskooye.com
Deuxième remarque: il faudrait arrêter de balancer de l’argent public dans la création d’entreprise privée sans contrepartie réelle, et donc qui tombe dans la poche d’actionnaires privés. Si un projet est bon, il n’aura jamais aucun problème à trouver financement. Jamais.
Nulle part ailleurs en Europe, on « donne » autant d’argent public à des entreprises privées pour des résultats aussi médiocres.
Les allemands, les anglais, les scandinaves eux ont compris: au lieu de financer des projets de slips connecté ou de réinvention du solex avec un moteur électrique et une application, il financent massivement la recherche dans les UNIVERSITES, qui elles gèrent leurs propres incubateurs. Et ils ne donnent pas un kopeck aux entreprises, à moins qu’il s’agisse d’implantations industrielles avec de lourds investissements créant des emplois industriels – mais on est plus dans R&D là. Cela permet (a) que la recherche reste en partie dans le domaine public parce que la création de connaissance est cumulative et (b) de générer une source de revenu supplémentaire pour ces universités, qui souvent détiennent une part de la propriété intellectuelle créé puisqu’elles ont financé la recherche.
Ces raouts high-tech ne sont que salles de shoot pour wannabees CSP + camés à l’argent public et élus parfaitement à côté de la plaque se constituant des clientèles électorales parce qu’il faut suivre le mouvement et se faire voir.
Allez zou! Tout le monde en cure de désintox. Cet argent, on en a besoin ailleurs.
Laisser un commentaire